Thursday, December 29, 2016

Lorsque l’âme s’humilie vient la dévotion, l’amour, le respect, le rejet des pensées et des jugements. ( Gerondissa Makrina )


Quand l’âme s’humilie,  arrive la pureté de l’esprit, les pensées élevées et la béatitude.
Lorsque l’âme s’humilie vient la dévotion, l’amour, le respect, le rejet des pensées et des jugements. L’âme voit le tellement grand amour que le Christ a pour elle, qu’elle n’en remarque plus les fautes d’autrui. «Il m’aime tant, prend tellement bien soin de moi, Il m’embellit des pieds à la tête et me tiens dans Ses bras! Comment ne pas être reconnaissant?». Se purifiant pas les larmes, après lesquelles arrive la pureté de l’esprit, l’homme ne peut déjà plus adopter un comportement agressif ou exprimer des propos inconvenants. 


Quand nos vêtement deviennent sales, ne les trempons-nous pas dans l’eau, ne les lavons-nous pas au savon à l’aide d’une brosse ? Nous devrions agir de la sorte avec nous-même ; alors nous resplendirions de joie et d’aise.


Comment dès lors ne pas céder aux larmes, comment ne pas s’empresser d’accéder à la béatitude et aux pensées élevées ? Quand on y a goûté une fois, on s’efforce de toute sa volonté de se surveiller soi-même, et cette attention amène la prière. On commence par exemple par s’abstenir de toutes vaines paroles et récriminations, quoiqu’en tant qu’humains, nous pécherons encore parfois. Mais il faut essayer de remarquer immédiatement chacune de nos chutes. 


Dès que nous remarquons que nous venons de décevoir le Christ, disons-Lui immédiatement : «Pardonne-moi!» Et quand une des soeurs nous déçoit ? La première chose consiste à dire «Bénis» et «Pardonne», avec une métanie au Christ et à notre voisine.