Il sortit rapidement de sa cellule et après une heure et demie de marche, il arriva auprès de son père spirituel.
" Père, lui dit-il, pardonne-moi, j'ai frappé le Diable..."
Ce même moine me l'a raconté à moi, indigne et a fait le commentaire suivant: " Tu sais, mon père spirituel ne m'a donné aucune punition, et m'a même donné la permission de participer à la Communion le lendemain! Je me suis beaucoup étonné, parce que j'avais frappé le Diable.
Quand il m'a donné le Corps et le Sang du Seigneur, j'ai vu que c'était comme un morceau de chair sanglante, et c'était vraiment comme cela. J'ai beaucoup peiné à mastiquer, mais c'était si doux que cela ne peut être exprimé par des mots. Il m'a fallu vite courir dans une cellule éloignée pour ne pas montrer aux autres ma joie."
Vois-tu à quel point ce moine était humble?
St. Païsios